Perdre du poids sans faire de régime




Si, c'est possible, mais il n'y a malheureusement pas de miracle.

À l'heure ou j'écrit ce guide (mai 2001), j'ai moi-même perdu plus de 20 Kg, c'est le résumé de mon expérience que je vous propose ici, de manière à aider les moins motivés à réaliser que l'effort à consentir pour maigrir n'est pas forcément hors de question, et que cela peut même s'avérer facile. Je regrette surtout d'avoir attendu qu'il soit presque trop tard pour agir, j'aurais préféré commencer plus tôt, en sachant ce que je sais maintenant. Avec l'expérience, et surtout un moins grand surplus à perdre, il aurait été beaucoup plus rapide de revenir à un poids et à un tonus normal. Pour moi c'est trop tard, j'ai du y mettre le prix fort (en durée), mais pour vous qui me lisez, c'est peut-être encore le moment ou jamais, et si vous êtes dans mon cas (ou pire), il vaut mieux commencer encore plus vite.

Bien que ce guide soit découpé en plusieurs parties pour être plus digeste, je vous conseille de tout lire dans l'ordre proposé, certains sujets pouvant être aussi abordés ailleurs que dans la page concernée. De plus, suite à de nombreux rajouts, tout cela n'est plus très bien structuré, pire encore, vous allez y trouver des répétitions bien que la forme y soit différente. Je vous en demande pardon, je manque de temps pour tout réécrire et j'ai peur de gâcher la spontanéité du texte original qui donne un peu plus d'intéret à cette histoire, somme toute, banale.

Pour les gens pressés: voici l'accès direct aux pages, mais vous avez été prévenu, ne gâchez pas vos chances.

Liens directs: Archive, comment faire, le "sport", le matériel, le repos, la progression, la salle de sport, l'alimentation, la musculation, notes, les vacances, les dangers, le bilan, le courrier, le forum, et enfin, l'historique, pour voir les changements depuis votre dernière visite, ou comble du raffinement et de la liberté: la barre de navigation.

Pour ceux qui me font confiance, continuez simplement la lecture, le bas de chaque page contient un lien vers la page suivante.

Note pour les non-voyants: Aucune image de ce site n'est commentée, elles ne servent sauf rares exceptions qu'à la décoration humoristique des pages qui peuvent très bien se suffire à elles-mêmes en mode texte, lequel texte, faute de vous être utile du point de vue exercice que vous pourriez pratiquer seul, vous permettra de rigoler un moment, et qui sait, peut-être à vous donner l'impulsion pour vous décider, si vous avez aussi du poids à perdre.



Briser le cercle vicieux.

Avertissement: cette partie (bien trop sérieuse à mon goût) à été rajoutée en juillet 2004, elle ne s'appuie sur aucune base scientifique, ce n'est que le fruit de mon expérience et de mon intime conviction sur ce sujet.

Quand la cause de l'obésité, n'est ni maladive, ni génétique, elle est due à un cercle vicieux. Plus on mange, plus on grossit, plus on grossis, moins on a envie de se bouger ou de sortir de chez soi, moins on se bouge, plus on grossis et plus on à de temps libre... ...pour manger.

Autre circonstance aggravante, l'obésité peut provoquer l'apparition d'apnée du sommeil (l'arrêt de la respiration entraine le manque de repos), ce qui provoque une grande fatigue la journée et le soir, qui renforce encore les effets du cercle infernal.

Pour sortir de cette situation, il est nécessaire de briser cette boucle, et, de préférence pour que ce soit plus facile à faire, à l'endroit le plus faible pour vous.

De plus, il faut veiller soigneusement et à vie, à ne pas retomber dans ce piège, faute de quoi tout sera à recommencer, c'est le problème des régimes ou de la salle de sport, il faut absolument aller plus loin qu'une simple action temporaire et s'efforcer de changer ses habitudes plus que toute autre chose, c'est la clef de la réussite.

En général, les personnes concernées ne sont pas prêtes à faire ce sacrifice indispensable, du moins au début, mais en prenant le temps de maigrir lentement, la sensation de faim continuelle disparait (après deux longues années dans mon cas), l'envie de bouger augmente, l'apétit diminue, les choses deviennent plus faciles, et ce n'est plus une contrainte ou un effort, même si la vigilance est de rigueur (je refuse actuellement encore presque toutes les invitations aux bouffes, car je suis toujours incapable de m'arrêter de m'empiffrer (même si c'est beaucoup moins), et je n'ai pas l'envie de le faire quand je ne suis pas devant de la nourriture.

Si on tient bon, on n'a même plus besoin d'envisager un changement, ça se fait tout naturellement.

Le sport quand à lui finit par être agréable voire même, devenir un besoin, il permet de se libérer complêtement du stress de la pire des journées, sans parler de passer des nuits calmes et reposantes.

Si vous ne voulez même pas entendre parler de changer vos habitudes pour le moment, essayez simplement de garder ça en mémoire pour plus tard, c'est vital.



Comment faire ?

En attendant l'arrivée de la pilule ou du produit miracle pour éliminer tout ce qui est nuisible facilement, ou presque, (voir page précédente), produit qui viendra bien un jour, même si vous êtes déjà mort ou totalement amorphe à ce moment là, (à ce sujet, il est inutile de consulter des médecins, vu qu'il y a des centaines de milliards de dollars en jeu, et que vous saurez en toute certitude que ce jour merveilleux est arrivé), il ne vous reste donc pour le moment que deux méthodes possibles, de préférence à combiner. Si vous êtes ici, c'est que vous n'aimez ni l'une, ni l'autre. Moi non plus d'ailleurs, mais j'ai essayé de trouver la moins mauvaise pour moi, et je vous propose de vous expliquer ma démarche pour vous aider à choisir la vôtre, en toute connaissance de cause.
Donc voici le "grand secret":

À part la liposuccion (solution provisoire et limitée) et l'amputation (ce qui peut-être gênant), voici les seules deux possibilités pour perdre du poid et de la graisse: il faut absorber moins de kilocalories, ou en dépenser plus, l'idéal étant de faire les deux, mais tout le monde sait aussi qu'il est très difficile d'atteindre un idéal.

Comme je suis du genre gourmand et affamé (pour ne pas dire goinfre insatiable), il est absolument hors de question pour moi de renoncer à la bouffe, que ce soit en quantité, ou en qualité, et comme de bien entendu, je n'aime que ce qui est mauvais (frites, fondue, viande, sauces, pain, pâtisserie, apéros, etc...) et déteste tout ce qui est sain (légumes, poisson, serrés, eau, etc...), le choix de la solution dans mon cas est évident et détestable. Si vous n'êtes pas comme ça, tant mieux pour vous, les choses n'en seront que beaucoup plus facile, mais c'est peu probable...
Plus sérieusement, vous avez trois choix possible:

  • Souffrir à mort en contrôlant la bouffe
  • Souffrir à mort en faisant du sport
  • Souffrir une moitié de mort en contrôlant la bouffe et une autre moitié en faisant du sport (mais pas en même temps, ce qui est franchement sadique)
Comme je ne suis pas très courageux (en tout cas pour ce genre de choix), j'ai retenu "Souffrir une moitié de mort en faisant du sport" et mis de coté l'autre moitié. Je sais, ce n'est pas très sérieux, mais je me suis dit que je préférerais peut-être augmenter la dose de sport que de changer la bouffe, il qu'il valait mieux commencer à faire quelque chose d'autre que les sempiternels régimes au lieu de me poser des questions et d'attendre bêtement.

En ce qui me concerne donc, il fallait que je me bouge ! Quand on pèse 120 kilogrammes à poil (même si comme moi, on a beaucoup de poils), ce n'est pas la peine de s'inscrire à un marathon ou à un club de basket, la seule activité envisageable, c'est la marche et en très petites doses, ou alors, comme la graisse est plus légère que l'eau, la piscine, si l'on accepte de peindre ses bourrelets en bleu ou en vert pour faire croire à une bouée. Pour la petite histoire, j'ai plus honte maintenant avec mon reste de poitrine et de bedaine, que quand j'avais largement dépassé le stade de l'horreur. Il est aussi envisageable si vous le préférez, de faire de la danse, du golf, du ski de fond (en saison), voire du vélo (mais pépère), je n'ai pas trouvé d'autres conseils sur le plan purement médical, mais il existe sûrement d'autres activités possibles.

Autre évidence désagréable, ce n'est pas cinq minutes de marche par semaine, qui vont absorber le supplément du dimanche et encore moins les extra journaliers. Alors ? Alors, vu mon état et mon choix précédent j'ai estimé nécessaire d'envisager une heure quotidienne d'activité, sept jours sur sept, 365 jours par an (voire plus certaines années), sans accepter aucune excuse, ni de "je ferais le double demain", durant au moins deux ans (pour atteindre 80 kilogrammes, soit 40 kgs à perdre), de mon point de vue: la totale, l'enfer quotidien, la punition de luxe avec atrocités spéciales. Car à mon humble avis, si on veut sérieusement faire quelque chose et obtenir un résultat, autant le faire rapidement et bien pour s'en débarrasser le plus vite possible (ce qui n'est pas toujours facile, surtout dans ce cas là).

Si une heure peut sembler peu de chose (surtout pour glander), une heure tous les jours, plus le temps d'aller sur place, de s'équiper, se déséquiper, rentrer, prendre sa douche et se reposer (c'est absolument indispensable), ça fait vite deux heures, et deux heures de moins par jour pour faire autre chose, et cela tous les jours, ça peut vite signifier la fin de toute vie sociale, la mort de son hobby préféré et des ennuis avec son conjoint. À vous de voir si vous pouvez diminuer le nombre de jours (genre trois par semaine, pour garder du temps pour les courses, le ménage, la cuisine, la lessive, la femme (ou le mec) et les amis) en limitant le nombre de kilocalories et les graisses absorbées pendant les repas (et surtout pas en limitant la quantité de nourriture), sinon, vous vous trouverez enfermé dans une situation métro-boulot-sport-dodo, mais pour un cas grave comme le mien (35 ans de "goinffrages" quotidiens), et à mon avis, c'est le prix à payer, toutefois vous n'êtes pas obligés d'être aussi extrémiste que moi (je veux toujours mes nouveaux jouets tout de suite), et vous pouvez choisir le nombre, le temps et la manière qui vous conviennent le mieux, l'essentiel étant d'aller dans le bons sens.

Une fois décidé, les conséquences sur mon mode de vie habituel comprises et acceptées (adieu paresse, temps libre et farniente), il ne me restait plus qu'à passer à l'action, mais de préférence, pour que la punition soit courte, de la manière la plus efficace et la plus rapide possible, ce qui ne veut pas dire la plus précipitée, ni la plus pénible.

Il faut réellement comprendre et adopter cette attitude si vous voulez faire les choses sérieusement et ça peut-être un plus grand sacrifice encore que l'effort physique nécessaire à la perte de poids qui lui, n'est pas si grand que l'on croit, s'il est bien fait. Même si vous n'êtes pas prêt à faire cela, lisez la suite, cela vous donnera matière à réfléchir et peut-être même envie d'essayer...





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Dernière mise à jour de cette page: 13/07/2003, visiteurs: depuis le 6 avril 2002
Original à jour: http://richard.geneva-link.ch/maigrir2.html