Notes de parcours




Notes éparses sur un parcours qui n'en finit jamais

Une partie de ces notes à déjà été réinsérée dans chaque section de ce guide, ce qui reste ici doit être traité de la même façon à l'occasion, pardon s'il y a des redites ou des redondances avec les pages précédentes.

Arrivé à un poids de 97 Kg (et malgré les 17 encore de trop), je dois déjà me faire violence pour me ralentir, j'éprouve parfois l'impression de m'envoler en courant et si je laisse aller, le rythme cardiaque peut aller très haut, pendant pas mal de temps, cela peut aller jusqu'à ce que l'épuisement m'impose soudain de m'arrêter complètement, j'ai alors entamé directement mes réserves, et je le paye le lendemain et les jours suivants, parce que ça devient plus difficile de tenir longtemps, je ressent aussi des douleurs aux genoux et aux chevilles, mais certains jours, je m'offre quand même un petit sprint final de 30 secondes ou une minute, car à quoi sert d'avoir des muscles si on ne peut pas en profiter... ...mais une de ces petite plaisanterie m'a déclenché une fringale d'enfer une semaine plus tard que je n'ai pas vu venir ni réussi à maîtriser rapidement, avec reprise de poids de 2 Kg, soyez donc prudent et vigilant avec les performances.

À l'arrivée des canicules, j'ai du aussi me calmer, comme je ne veux pas courir le soir après avoir mangé (trop dur et pas bon pour le sommeil), ni trop tôt le matin, je me tape ma corvée vers 17h00 en sortant du boulot, et quand il n'y a pas de vent et que le soleil cogne comme un malade, les foulées diminuent sans qu'il y aie besoin de se surveiller, heureusement le rythme cardiaque reste élevé, mais on perd le souffle et la vitesse acquise. J'espère que ça reviendra vite, sinon cela voudra dire que je me suis mal entraîné.

Autre piège dans lequel je suis tombé: le vieillissement, pas le mien, je vous en prie, mais celui du matériel. Comme je commençais à avoir des douleurs aux genoux persistantes (nuit et matin), alors que mon activité était normale et régulière, je me suis demandé si je ne devait pas essayer d'acheter la super méga-paire de pompes avec amortisseurs latéraux et phares antibrouillard, vu que je faisait ça suffisamment sérieusement maintenant pour que ça vaille la peine d'investir du pognon et qu'il restait au moins deux ou trois mois de beau temps cette année (on peut rêver), de plus, je n'avais pas envie de faire du home-trainer ou d'aller à la piscine. J'ai donc demandé conseil à un vendeur qui, vu mon poids actuel (96 Kg) m'a découragé de prendre des chaussures à gel et dirigé sur une paire avec bouée sous la semelle et hublots transparents pour le contrôle du niveau d'air (c'est moi qui dit ça, pas le vendeur, je ne suis pas naïf à ce point). Bref, en tout cas, le lendemain, miracle !!! (un miracle à 170 Euros quand-même), plus de douleurs, et le jour même de l'achat une grosse différence qui aurait dû m'alerter: alors, que j'entendais la veille très fort le bruit de mes pas (ce que j'avais prétentieusement attribué à l'augmentation des mes foulées), je n'entendais plus que des crouic-crouic, au lieu des flap-flap (flap pour le bruit de la semelle, et crouic pour le bruit de mes os (j'ai de vieux os)), l'autre symptôme qui aurait dû m'ouvrir les yeux: ma foulée dans les descentes n'était plus que très lente ou rapide (bonjour les genoux), mais plus rien entre les deux. Malgré leur apparence impeccable mes anciennes godasses, avaient dû rendre l'âme alors qu'elles ne valaient à peine que 35 Euros de moins que les nouvelles (de même marque, mais achetées en solde pour moitié prix), sauf qu'elles avaient étés piétinées 1 heure par jour depuis plus de 400 jours par 120 Kg de matière grasse et d'eau. Toujours selon le vendeur, la marque en question est pourtant réputée pour sa solidité et sa longévité, alors si vous avez des chaussures de mauvaise qualité, cela pourrait bien se produire encore plus vite qu'avec les miennes (vu l'ampleur du paragraphe, la conclusion est bien faible, je suis d'accord, mais c'est pour vous faire aimer les produits allégés).

Il y a autre chose de dur et d'injuste dans ce genre de pratique, quelquefois, non seulement c'est un pur régal d'abattre sa dose quotidienne de sport, mais en plus c'est facile, mais souvent c'est carrément la galère, dur de commencer, dur d'arriver au tiers, à la moitié, aux deux tiers, infernal d'aller jusqu'à la fin, pas de pêche, pas de souffle, grosse fatigue. Si encore c'était lié à une bouffe de la veille, là au moins c'est normal, mais non, ça viens comme ça, sans raison apparente (en tout cas je ne l'ai pas vue), et comme les piles de la publicité, ça dure, ça dure, ça dure, ça dure... ...heureusement qu'il y a aussi des jours sans, mais j'aimerais bien connaître les raisons de ce problème ça me permettrai de l'atténuer ou mieux, y remédier.

En ce moment par exemple, j'ai les genoux en compote, mal au dos, ne perd apparemment plus de poids et je compte les secondes qui me séparent de la fin de ma corvée, pourquoi tant de bêtise, alors qu'il suffirait d'aller à la piscine, ou de me remettre au home-trainer ? Et bien l'été ne durera pas, et j'aurais bien le temps en hivers de m'esquinter les fesses, me boucher le trou, ou regarder la progression des mycoses, et puis, qui sait, peut-être suis-je aussi devenu un peu masochiste...

Mais j'ai fini par trouver l'erreur ! Et dire que je le serine dans presque dans toutes les pages, je me suis fait piéger d'une manière incroyable, alors que je cours au même endroit depuis une année, et que je connaît bien le terrain, j'ai récemment changé le sens de mon parcours, mais comme mes performances ont augmenté sensiblement cet été, la gestion des efforts n'est plus la même, je partait trop vite (en descente) et gardait un rythme trop soutenu dans une montée plus dure que dans l'autre sens (sans palier), comme quoi tout change, y compris sois-même, et il faut toujours tout remettre en question quand il se passe quelque chose d'anormal ou d'inhabituel.

Après 3 ans d'effort, j'ai constaté une nette diminution de l'appetit, les efforts sont un excellent coupe-faim, je n'ai plus de fringales et moins d'envies, c'est quand même bête, pourquoi doit-on être maigre pour ne plus avoir faim ? Le contraire serait bien plus utile, en tout cas, je comprends mieux les gens quand ils laissent quelque chose dans leurs assiettes, même s'il n'ont rien mangé avant... ...en tout cas, ça me permet maintenant d'envisager sérieusement de changer mes habitudes alimentaires sans trop en souffrir, mais il aura fallu tout de même beaucoup de temps et nombreuses sont les personnes qui peuvent se décourager avant.





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Dernière mise à jour de cette page: 09/06/2003, visiteurs: depuis le 6 avril 2002
Original à jour: http://richard.geneva-link.ch/maigrir10.html